Tout savoir les différents cycles du sommeil

Publié il y a 1811 jours - Mieux dormir

Notre vie est rythmée par les états de veille et de sommeil. Ces deux états sont fondamentaux pour notre bien-être. Le sommeil est constitué de différents cycles qui s’enchaînent tout au long de la nuit. Ce sommeil comprend différentes phases de sommeil. Bien comprendre ces différents cycles permet d’en savoir plus sur le fonctionnement des cycles de sommeil. Une meilleure connaissance de ces derniers peut vous permettre de mieux dormir et de vous reposer efficacement. Vous souhaitez tout savoir sur les différents cycles du sommeil ? Ils n’auront plus de secret pour vous après la lecture de ces quelques lignes.

Cycle du sommeil : définition

Notre sommeil n’est pas, comme on pourrait l’imaginer, continu. Il se découpe en plusieurs cycles successifs, 4 à 6 par nuit en moyenne. Chaque cycle dure environ 90 minutes et chaque cycle est composé de plusieurs types de sommeil. Parmi eux :

  • Le sommeil lent léger
  • Le sommeil lent profond
  • Le sommeil paradoxal

L’heure de coucher impacte directement les cycles du sommeil. En début de nuit et jusqu’à 4 heures du matin environ, le sommeil profond est plus facile à trouver. En revanche, la seconde partie de la nuit, elle favorise plutôt les sommeils légers et paradoxaux.

Quelles sont les différentes phases d’un cycle du sommeil ?

Le sommeil lent

Le sommeil lent comporte plusieurs stades de sommeil : l’endormissement, le sommeil léger et le sommeil profond. On appelle également l’endormissement et le sommeil léger stades N1 et N2, tandis qu’on nomme le sommeil profond stade N3. Voyons de plus près ces différents stades :

  • Le stade de l’endormissement : l’activité du cerveau ralentit peu à peu. La respiration se fait plus profonde et plus lente. Pendant ce stade, la personne n’a pas l’impression de dormir : elle somnole. Ses yeux bougent lentement sous ses paupières.
  • Le stade du sommeil léger : le mouvement oculaire cesse dès l’entrée dans la deuxième phase du sommeil lent. Le sommeil léger, ou sommeil conformé, représente plus de 50 % du temps de sommeil. La durée du sommeil léger est d’approximativement 20 minutes. Une fois ce laps de temps écoulé, le dormeur entre dans un sommeil profond.
  • Le sommeil profond : cette phase de sommeil est primordiale. En effet, elle permet aux neurones de se synchroniser afin de consolider la mémoire. Pendant le sommeil profond, l’organisme du dormeur récupère physiquement et les toxines accumulées au niveau cérébral sont éliminées. Chez l’enfant, c’est pendant ce cycle que sont sécrétées les hormones de croissance. Il est difficile de se réveiller pendant le sommeil profond : on appelle les éveils pendant cette phase “l’inertie du sommeil”. Un réveil au cours du sommeil profond vous donne la sensation d’être fatiguée en vous réveillant. Si vous vous voulez vous lever en forme le matin, il est donc conseillé de privilégier un éveil pendant le sommeil léger.

Le sommeil paradoxal

La phase de sommeil paradoxal dure entre 15 et 20 minutes. On appelle parfois cette phase REM, c’est-à-dire Rapid Eye Movement), car elle est caractérisée par des mouvements oculaires rapides. À ce stade, la personne endormie a une respiration et un rythme cardiaque irrégulier, ainsi qu’une température corporelle déréglée.  Pendant cette phase, votre corps est totalement inerte. Vous êtes comme paralysé. En revanche, votre cerveau fonctionne à plein régime : les rêves dont vous êtes susceptibles de vous souvenir se produisent pendant le sommeil paradoxal.

La paralysie des muscles est un système protecteur, permettant justement au dormeur de ne pas se lever pendant ses rêves. Ce système protecteur ne fonctionne pas bien chez les personnes somnambules. Ce stade, qui occupe 20 à 25 % de votre nuit et réparti sur de courtes périodes, permet de consolider les apprentissages moteurs de la journée.

Mieux comprendre les phases du sommeil avec une polysomnographie

Vous l’avez compris, chaque phase du sommeil est importante et tient un rôle bien particulier. Pour que le sommeil soit de bonne qualité, il est important que les différents cycles du sommeil se succèdent harmonieusement. Le manque de sommeil nocturne ou un sommeil chamboulé peut entraîner des troubles du sommeil, comme l’apnée du sommeil. Rappelons-le, les troubles du sommeil peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes sur votre bien-être : fatigue chronique, irritabilité, troubles de l’humeur, endormissement au cours de la journée, difficultés de concentration…

Si vous ressentez une grande fatigue et que vos éveils sont difficiles, il peut être judicieux de passer une polysomnographie. Cet examen du sommeil vous permettra de mieux comprendre votre sommeil et d’identifier d’éventuels troubles du sommeil. En effet, la polysomnographie permet d’enregistrer différentes données physiologiques lorsque le patient se trouve en phase de sommeil. Ce test nécessite une ordonnance et vient souvent en complément d’examens préalables. Le premier pas en présence de troubles du sommeil est toujours de consulter votre médecin traitant, qui pourra commencer à établir un diagnostic.

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